Pour papa et maman
Paren'tissage
Article du site internet de la CAF de l'isère
Eloigner les enfants des écrans : pourquoi ? Comment ?
28 février 2020
Passer trop de temps sur les écrans – surtout quand on a
moins de 6 ans – peut être néfaste pour le développement des enfants. En
les accompagnant, leurs parents peuvent les aider à décrocher.
Devinette : en France, combien de temps en moyenne les
enfants de 2 ans passent-ils chaque jour devant un écran ? Réponse :
près de trois heures ! Une durée qui augmente avec l’âge : entre 8 et 12
ans, c’est quatre heures quarante-cinq. Entre 13 et 18 ans ? Ils
frôlent les sept heures quotidiennes.Sur une année, les mineurs restent, sans le savoir, plus de temps devant un smartphone, une tablette ou une console de jeux vidéo qu’à l’école. Contrairement à certaines idées reçues, cette profusion d’écrans n’améliore pas les aptitudes des plus jeunes. Avant 6 ans, cela peut même avoir des conséquences directes sur le développement du cerveau.
« Pour aider vos enfants à décrocher, commencez par éteindre votre propre téléphone ou télévision, puis listez les raisons pour lesquelles vous les laissez devant un écran », préconise l’orthophoniste Carole Vanhoutte, cofondatrice de l’association Joue pense parle *, et coauteure de l’ouvrage Ma pause sans écran (éditions Mango).
Pour éviter qu’il s’ennuie le matin ? Pour le calmer ? Pour avoir la paix le soir ? « C’est en identifiant ces raisons que vous pourrez progressivement trouver des activités de substitution », assure la spécialiste.
Jouer, c’est expérimenter mais aussi s’ennuyer
« La période de 0 à 3 ans doit être sanctuarisée, sans aucun écran », insiste Carole Vanhoutte. C’est en effet dans ces premières années que les neurones s’organisent en réseaux et que les langages parlé et corporel se mettent en place.
« Le principal travail d’un enfant, c’est de jouer avec son environnement. Les écrans le mettent au chômage, poursuit l’orthophoniste. Jouer, c’est expérimenter mais aussi s’ennuyer. Les enfants ont besoin de pouvoir s’amuser avec ce qu’ils trouvent, en errant dans l’espace. Ils ont besoin d’aller dehors, de se salir, et de comprendre ce qu’ils font avec les réactions et les mots que mettent leurs parents sur leurs actions. »
Si votre enfant est déjà accro, adoptez une démarche progressive. « Invitez-vous à ses côtés devant le smartphone, l’ordinateur ou la tablette, puis remplacez peu à peu ces moments par des activités similaires, conseille la spécialiste. Pour apprendre les couleurs, chanter des comptines, lire une histoire, faire des dessins : il n’y a pas besoin d’écran. »
* Association qui effectue de la prévention sur les troubles du développement de l’enfant auprès des parents et des professionnels de la petite enfance.
Pour aller plus loin
- La série « La famille Tout-Ecran » créée par les Allocations familiales et le Centre pour l’éducation aux médias et à l’information- Notre émission « Ecrans : quels risques pour les enfants ? »
- Notre dossier « Ecrans : tous vigilants ! »
Notre
nouveau "coin doux", retour au calme : chaque jours, nous installons
une cabane avec des plaids, des coussins et des petits œufs lumineux.
Nous
expliquons aux enfants que c'est une cabane toute douce dans
laquelle ils peuvent se reposer, avoir un endroit au calme ...quand ils
en ont besoin et envie. Ils peuvent prendre des livres s'ils le
souhaitent.
C'est un espace dédié à l'apaisement des petites et grandes émotions.
Les
enfants mais aussi les adultes souffrent souvent de haut et de bas
émotionnels ou encore des frustrations qui mettent à l'épreuve leurs
capacité à contrôler ses émotions.
La
capacité de réguler ses émotions est une compétence qui s'acquiert au
fur et à mesure que nous grandissons. Cela exige néanmoins un
apprentissage constant.
Chez
les enfants, il est courant que ces difficultés se manifestent par des
crises de colère fréquentes et intenses. Leur tolérance à la frustration
est alors faible.
Le coin retour au calme fournit alors son propre espace et son propre temps.
Le coin retour au calme peut être bénéfique dans certaines situations :
- Gérer et exprimer les émotions intenses (par exemple la colère, la tristesse)
-Eviter la blessures (pour l'enfant en colère mais aussi pour les autres)
-Résoudre des conflits
-Etre seul
- Se reposer, se relaxer
Le lien de l'article complet se trouve ici
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Pearly Poppins
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Information sophrologie et fleurs de Bach
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Une petite histoire sur le confinement que vous pouvez lire à vos enfants
Cette histoire a été écrite par une maman qui cherchait à répondre aux interrogations de sa fille.
Une histoire de Claire Schepers, illustrée par Juliana Joly - illustrations
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